Les 100 ans de La Columbia avec Gilda de Charles Vidor
Mythique société de production fondée par les frères Harry et Jack Cohn et par Joe Brandt en 1924, La Columbia fête cette année son centenaire. Après les nombreux hommages à La Warner l’année dernière, c’est au tour de cette autre major hollywoodienne d’être célébrée en 2024. Et quoi de mieux que le Gilda de Charles Vidor pour ce faire ?
C’est en effet le film emblématique de la compagnie que Cannes Classics a choisi de mettre à l’honneur. Gilda, par beaucoup, considéré comme un sommet du film noir, est l’œuvre qui hissa la vedette du studio, Rita Hayworth, au rang de sex-symbol planétaire, au point que sa silhouette sensuelle dans sa robe fourreau noire est placardée jusque sur les missiles atomiques testés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
« There never was a woman like Gilda ! »
La scène culte du film est sans conteste le numéro musical Put the Blame on Mame. Contournant habilement le redouté code Hays, le dénudement progressif des bras de Gilda, suggérant un effeuillage intégral, constitue une véritable séquence d’anthologie érotique.
Le film présenté en Compétition au Festival de Cannes en 1946 est le porte-drapeau de La Columbia, à laquelle on doit bien d’autres films incontournables parmi lesquels, pour n’en citer que trois : La Dame de Shanghai, Sur les Quais, ou encore Lawrence d’Arabie.
Une présentation Sony Pictures Entertainment. Restauration à partir du négatif original nitrate 35mm et d’un internégatif nitrate 35mm. Numérisation 4K et restauration numérique image Cineric, Inc. Restauration audio John Polito chez Audio Mechanics à partir de la piste son du négatif original nitrate 35mm. Correction des couleurs, conformation, restauration additionnelle de l’image, création d’un DCP par Motion Picture Imaging et coloriste Sheri Eisenberg. Restauration supervisée par Grover Crisp.
En présence de Tom Rothman, Chairman and CEO, Sony Pictures Entertainment Motion Picture Group.