Shanghai Blues, l’interlude romantique de Tsui Hark
Reconnu pour la diversité de genres de sa prolifique filmographie, le réalisateur hongkongais Tsui Hark investit Cannes Classics avec Shanghai Blues, son attachante comédie romantique restaurée pour le 40e anniversaire du film.
Son style toujours pensé avec l’ambition de repousser les limites du 7e Art a imposé Tsui Hark comme l’un des réalisateurs parmi les plus influents du cinéma hongkongais. Il s’est notamment illustré comme une figure clé de la nouvelle vague asiatique des années 1980 en défiant les conventions et les restrictions de la censure avec des films comme Butterfly Murders (1979) ou encore Dangerous Encounters of the First Kind (1980).
En 1984, le cinéaste a co-fondé Film Workshop, une société de production qui lui a ouvert les portes de l’indépendance, mais aussi celles des succès commerciaux dont Shanghai Blues constitua l’une des prémices. Avec ce film, Tsui Hark tisse une comédie de boulevard irrésistible qui ne s’affranchit pas de bons sentiments caractéristiques du cinéma hongkongais.
Le film débute en 1937, lors d’un raid aérien des forces japonaises à Shanghai, avec la rencontre sous un pont sombre entre un soldat baptisé Tung (Kenny Bee) et une jeune femme, Shu (Sylvia Chang). Tous deux se promettent de se retrouver à la fin de la guerre. Dix ans plus tard, ils emménagent, sans le savoir, dans un même immeuble, et tombent amoureux sans se reconnaître à la suite de nombreux coups du sort.
Une présentation de Film Workshop à l’occasion du 40e anniversaire de la société. Restauration 4K du négatif original supervisée par Tsui Hark et Nansun Shi, en collaboration avec L’Immagine Ritrovata, bande-son remixée par One Cool Sound.
En présence de Sylvia Chang, actrice.