DÉMANTY NOCI

Le premier long métrage de Jan Němec « Les Diamants de la nuit » est un drame intense. La fuite de deux jeunes juifs d’un train de déportés, capture et délivre en temps réel des états de fatigue, de faim extrême, d’anxiété et relate le sentiment d’insécurité que vivent les personnages. Les images montrant la fuite des hommes épuisés physiquement ainsi que mentalement alternent via une description rétrospective subjective avec les rêves et les hallucinations de ces derniers. À travers l’adaptation cinématographique de la nouvelle « Les ténèbres n’ont pas d’ombre » du célèbre écrivain Arnošt Lustig, Jan Němec, alors cinéaste de 28 ans, rend un véritable hommage à ce dernier, qui fut lui-même un survivant de la Shoah et qui collabora à la réalisation du film.