Portrait de La Jeune Femme à l’aiguille, par Magnus Von Horn
Après Le Lendemain (The Here After), présenté en avant-première à la Quinzaine des Cinéastes en 2015, puis Sweat, en Sélection officielle au Festival de Cannes en 2020, le suédois Magnus Von Horn revient à Cannes avec Pigen Med Nålen, (La Jeune Femme à l’aiguille), un nouveau long métrage, cette fois en langue danoise. En lice pour la Palme d’or, le suédois expérimente une nouvelle approche artistique, avec un film d’époque.
Inspiré d’une histoire vraie, celle du meurtre le plus controversé de l’histoire du Danemark et véritable traumatisme national, le film raconte l’histoire de Karoline, une jeune ouvrière qui lutte pour survivre dans le Copenhague de 1918. Lorsque cette dernière tombe enceinte, elle fait la rencontre de Dagmar, une femme qui dirige une agence d’adoption clandestine. Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés…
Avec un casting danois composé de Vic Carmen Sonne (Godland) et Trine Dyrholm (Festen), le réalisateur continue de proposer un cinéma sans frontières, après un premier film en langue suédoise, et un second en polonais. Premier film d’époque, premier film en noir et blanc, La Jeune Femme à l’aiguille confirme l’éclectisme de Magnus Von Horn, qui réussit à naviguer entre drame adolescent, thriller médiatique et film d’époque expérimental.
« Avec ce film, je voulais explorer la possibilité d’être bon en enfer. »
– Magnus Von Horn
Un troisième long métrage dans lequel Magnus Von Horn continue de tirer des fils d’un pays à l’autre, nous plongeant chaque fois dans une langue, une culture, un décor, une époque différente, et cette fois, avec un frisson d’effroi.